L’interview de :

JEAN PIERRE SEGUIN

HAUTBOIS

J’ai commencé mes études musicales à l’âge de 8 ans à Mâcon, jusqu’à ce que la petite école de musique devienne un conservatoire.

J’ai intégré l’orchestre d’harmonie de la même ville à 17 ans et effectué mon service militaire dans une musique divisionnaire , tout en poursuivant un cursus au Conservatoire de Dijon.

A 28 ans déjà père de famille, j’ai décidé de reprendre un cursus au conservatoire de Mâcon en classe de hautbois et finir en fin d’études supérieures. C’est à ce moment que j’ai rejoint l’orchestre Résonances.

LA QUALITÉ INDISPENSABLE POUR DEVENIR MUSICIEN D’ORCHESTRE SELON VOUS ?

Aimer le travail et l’échange commun, maîtriser son instrument et sa partition pour se libérer des contraintes et prendre plaisir à jouer.

VOTRE RAPPORT AUX INSTRUMENTS ?

Attiré enfant par le piano, la chance d’avoir joué si souvent en différentes formations éduque l’oreille à entendre et apprécier la couleur et les vibrations de tous les instruments.

UN RÉPERTOIRE DE PRÉDILECTION ?

Musique dite classique du baroque au romantique ou le hautbois à une part importante à tenir. Cependant j’adore le génie développé pour les auteurs de musiques de films, exploitant au mieux le jeux et l’émotion rendu par chaque instrument.

QUELLE EST LA PLUS BELLE ŒUVRE COMPOSÉE POUR VOTRE INSTRUMENT SELON VOUS ?

Jouant du hautbois ou le répertoire est si riche et varié que je n’ai pas de préféré.

LE PLAISIR DE LA SCÈNE ?

Moment rare et précieux entre excitation, appréhension, émotion et partage avec les musiciens et le public.

UN RITUEL AVANT D’ENTRER SUR SCÈNE ?

SI VOUS DEVIEZ JOUER D’UN AUTRE INSTRUMENT ?

Vraisemblablement le cor d’harmonie pour la richesse de ses timbres et de son étendue, la possibilité d’un jeu feutré ou au contraire développer sa sonorité puissante d’une grande richesse émotionnelle.