L’interview de :

Gérard Cogne

ALTO

Violoniste de formation, j’ai assez vite joué de l’alto.

Mes grandes mains s’accordaient mieux à cet instrument plus grand, plus grave et plus chaud qu’un violon.

Et puis, les altistes ont une place à part dans l’orchestre : ils essaient de réconcilier les violonistes avec les violoncellistes, ce qui n’est pas une mince affaire surtout quand on aborde le problème du sens des coups d’archets ! Tu tires oui tu pousses ?

Souvent, les altistes forment un petit clan à part dans l’orchestre : ils n’ont pas de rivalité et forment un groupe solidaire dans les épreuves (assurer un long solo sur une seule note !), mais ils sont aussi souriants et ouverts à la discussion (quelquefois un peu bavards).

UN MODÈLE  ?

En tant qu’ancien chef d’orchestre, j’ai été vraiment impressionné par Daniel Barenboim quand nous l’avons vu diriger (avec les musiciens de Résonances) une symphonie de Bruckner à la Philharmonie de Paris. Sa seule présence était enthousiasmante.

UNE ŒUVRE FÉTICHE ?

J’affectionne particulièrement les œuvres de Jean Sébastien BACH et Franz SCHUBERT, très inspirées, diverses, et qui permettent d’exprimer de nombreuses émotions avec son instrument.
Nous avons joué plusieurs œuvres de ces compositeurs avec l’orchestre.
Mais j’aime aussi le Jazz et les œuvres «jazzy».