L’interview de :

Betty Berly

Percussion

Je suis à la Roche Vineuse depuis 5 ans et je suis actuellement étudiante au conservatoire de Chalon sur Saône en classe de direction de chœur et en cours d’écriture, d’orchestration, de contrepoint, d’harmonie et de piano. A côté je travaille chez le traiteur Ravassard, je fais de l’ultimate en compétition au club de Macon et je suis bénévole à la salle de concert Le Crescent. La musique a toujours été une passion qui m’a été transmit par ma famille et j’ai commencé par l’orgue puis alors la percussion. J’ai eu mon DEM de percussions au CRR de Lyon ainsi qu’un DEM de formation musicale et j’ai obtenu ma licence de musicologie à l’Université Lumière Lyon II. Et c’est dans l’optique d’être percussionniste en orchestre et de devenir cheffe d’orchestre, que j’ai effectué différents stages et que j’ai participé à différents orchestres en tant que percussionniste.

LA QUALITÉ INDISPENSABLE POUR DEVENIR MUSICIEN D’ORCHESTRE SELON VOUS ?

Selon moi, pour devenir un musicien d’orchestre il faut savoir être à l’écoute des autres pour réussir à former un ensemble, il faut savoir s’adapter à toutes les demandes et les besoins que le/la chef/cheffe demande, il faut connaitre le plus possible toutes les techniques que son instrument peut offrir pour ne pas avoir de blocages lors d’une demande et aussi pouvoir proposer différentes solutions en cas de problème.

VOTRE RAPPORT AUX INSTRUMENTS ?

J’ai toujours voulu savoir faire tous les instruments car ils me fascinent et ils m’intéressent tous car chaque instrument à sa spécificité techniques mais aussi un rôle particulier à jouer dans un ensemble comme l’orchestre et a son évolution particulière. C’est entre autres pourquoi j’ai commencé par l’orgue puis j’ai continué par la percussion : les jeux de l’orgue sont très variés et comprennent différents instruments et la percussion offre un panel d’instruments et de rôle différents dans un ensemble.

UN RÉPERTOIRE DE PRÉDILECTION ?

Je ne saurai dire si pour moi c’est réellement une œuvre fétiche mais en tout cas c’est une œuvre importante pour moi car c’est la première fois que j’ai eu un rôle important dans l’orchestre en jouant le xylophone du morceau. De plus cette pièce m’a aussi toujours marqué pour son histoire et sa signification. Il s’agit de la « Danse macabre » de Camille Saint Saëns.

LE PLAISIR DE LA SCÈNE ?

Malgré ma nature anxieuse et stressé, j’ai toujours aimé être sur scène que se soit lorsque je dansais ou lorsque je jouais d’un instrument. En effet j’adore pouvoir transmettre des émotions au public et leurs faire oublier pendant un temps leurs soucis, mais j’aime aussi sentir la connexion qui se produit sur scène entre toutes les équipes, que se soit les artistes ou les équipes techniques, et permettre que ce tout forme un spectacle et un plaisir partagé.

UN RITUEL AVANT D’ENTRER SUR SCÈNE ?

J’ai découvert il y a peu une technique qui me permet d’abaisser mon stresse et mon anxiété sur scène. Pour cela je prends quelques minutes avant de me préparer à monter sur scène où j’imagine que l’on joue les morceaux du concert dans une pièce blanche seule tout en écoutant ma respiration et en me remémorant ce que je veux transmettre à travers chaque pièce.

SI VOUS DEVIEZ JOUER D’UN AUTRE INSTRUMENT ?

Si je devais jouer d’un autre instrument, je ferais de la contrebasse ou de l’euphonium (pour le plaisir de découvrir bien sûr, car j’adore la percussion). J’aime beaucoup les sonorités assez graves mais ces instruments ont aussi un registre aigu qui donne des couleurs très particulières que j’aimerai beaucoup être capable de faire.

UN LIVRE DE CHEVET ?

Je ne suis qu’au début du livre mais je trouve qu’il expose un point de vue très intéressant. Il s’agit de « Mozart était une femme, Histoire de la musique classique au féminin » de Aliette De Laleu